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Les origines

L’origine du mot « Electricité », viens du grec « ηλεκτρισμός », (êlektron), qui signifie: 

                                                                  « ambre jaune »

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Vers 1650, OTTO Von Guericke (1602 - 1686), physicien allemand, construisit un générateur électrostatique rudimentaire : « une boule de soufre qui tournait autour d’un axe ».

Avec cette première machine, on électrifiait, en la faisant tourner sur un axe, une boule de soufre sur laquelle on avait déposé la main.

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C’est en 1729 que Stephen Gray (1666 - 1736), scientifique et astronome anglais plaça des bouchons de liège aux extrémités du tube afin d’éviter que la poussière ne pénètre à l'intérieur.

 

Il électrisa le tube de verre par friction et s’aperçut ensuite que les bouchons de liège se chargeaient  à leur tour et pouvaient  générer une force d’attraction sur des petits morceaux de papiers ou de pailles.

« C’est une observation importante car elle montrait que le liège pouvait se chargé sans qu’on le frotte ».

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C’est « Thalès de Milet » qui a inauguré vers 600 avant J.-C., le processus qui conduira à la constitution de la science électrique.

 

Il a observé que l’ambre (résine fossilisée), une fois frottée contre de la laine ou de la fourrure, attirait  des corps légers, tel que, brins de paille ou plumes et étaient aussi utilisés comme ornements ou bijoux.

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Platon (428 - 348 av.J), était un philosophe grec antique, considéré comme l’un des penseurs les plus influents de l’histoire de la philosophie occidentale.

 

Il abordait  l’action  de l’ambre avec une comparaison avec le mécanisme de la respiration.

 

Après cela, l’action de l’ambre ne s’explique donc plus, comme pour Thalès, par un mouvement spontané, dû à une cause vitale, mais par une cause mécanique invisible.

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Au 1er siècle av. J-C, que le poète Lucrèce (98-55 av. J-C) est l’auteur d’un seul ouvrage nommé « De rerum natura », (de la nature des choses) et constitué de six parties.

Une de ces parties, la première, porte sur la nature considérée dans ses constituants essentiels, les atomes et le vide.

Le but de Lucrèce, de montrer que le surnaturel n’existe pas, tournant philosophique majeur, à l'origine du matérialisme et de la séparation de la science et de la religion, ce qui ne fut pas du tout du goût de l’église catholique.

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William Gilbert (1544-1603), médecin de la reine Elisabeth I et aussi philosophe.

Il publie son ouvrage vers 1600 " , intitulé : De Magnete, Magneticisque Corporibus et de Magno Magnete Tellure".

  • " Du magnétisme et des corps magnétiques, et du grand aimant Terre".

Ceci a permis d’établir une étape déterminante sur les propriétés de l’ambre.

Il inventa le terme « électrique », dérivé du mot grec « elektron ».

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Il faut attendre 1733 sur les observations  de « Charles  François de Cistenay du Fay » (1698 - 1739) pour avoir une avancée majeure sur l’attraction mais surtout sur  la répulsion des charges électriques qui n’est toujours pas résolue.

Une expérience va lui permettre d’élucider ce mystère.

 

Un petit objet qui n’est pas chargé au départ est attiré par un objet chargé.

 

Dès que le petit objet entre en contact avec l’objet chargé, il y a "répulsion".

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Certains, comme Benjamin Franklin (1706 - 1790), estiment qu'il n'existe qu'un seul fluide.

Ils considèrent que les corps non chargés contiennent naturellement une quantité donnée de fluide électrique.

 

Lorsqu’un objet a un excès de fluide, on parle d'une « charge positive » et lorsqu’un objet manque de fluide, on parle d'une « charge négative » (c'est ainsi que les charges ont été nommées selon ce concept).

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Il faut attendre 1785 pour que Charles Auguste Coulomb (1736 - 1806), physicien Français, exprime, en électrostatique, la force de l'interaction électrique entre deux particules chargées électriquement.

 

Bien qu’il ne disposait ni d’unité de charge ni d’aucun moyen pour mesurer les charges.

 

Il eut l’idée de crée « une balance de torsion » pour « détecter et déduire la force d'interaction électriques  » très faible exercée entre les sphères.

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Sir William Crookes (1832 - 1919) était un chimiste et physicien britannique.

 

Il a été l’un des pionniers des tubes à vide, inventant le « tube de Crookes » qui a été fabriqué en 1875.

Il a été l’un des premiers scientifiques à étudier ce que l’on appelle aujourd’hui « un plasma » et l’a identifié comme le quatrième état de la matière en 1879.

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En 1891, George Johnstone Stoney (1826 - 1911), ses travaux en spectroscopie sont d’une importance considérable.

 

Le travail scientifique le plus important de Stoney a été la représentation et le calcul de la magnitude de « l’atome d’électricité ».

 

Ce n’est qu’en 1891 qu’il a utilisé le terme publiquement dans une publication à la Royal Dublin Society.

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Joseph  John Thomson (1856 - 1940) était un physicien anglais.

 

En 1897, Joseph Thomson  a montré que les rayons cathodiques étaient composés de particules jusqu’alors inconnues chargées négativement qu’il appela « corpuscules », plus tard, ils ont été appelé « électrons ».

 

Joseph Thomson est également crédité d’avoir trouvé la première preuve d’isotopes d’un élément stable (non radioactif) en 1913, dans le cadre de son exploration de la composition des rayons anodiques « ions positifs ».

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Ernest Rutherford (1871 - 1937) était un physicien néo-zélandais, il est décrit comme :          « le père de la physique nucléaire » .

 

Il a reçu en 1908, le prix Nobel de chimie sur la désintégration des éléments et la chimie des  substances radioactives.

 

En 1911, il a mis en théorie que les atomes ont leur charge concentré dans un très petit noyau.

Il a découvert l’émission d’une particule subatomique qu’il a d’abord appelée « atome d’hydrogène », mais plus tard (plus précisément) ce fut la découverte du « proton ».

Ce qui a abouti à sa conception du « modèle Rutherford » de l’atome.

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En 1909, Robert Andrews Millikan (1868 - 1953), commença une série d’expériences pour déterminer la charge électrique portée par un seul électron.

Il a commencé par mesurer la trajectoire des gouttelettes d’eau chargées dans un champ électrique.

Les résultats ont suggéré que la charge sur les gouttelettes est un multiple de la charge électrique élémentaire, mais l’expérience n’était pas assez précise pour être convaincante.

Il obtint des résultats plus précis en 1910 avec son expérience de la goutte d’huile dans laquelle il remplaça l’eau (qui avait tendance à s’évaporer trop rapidement) par de l’huile.

En répétant l’expérience pour de nombreuses gouttelettes, Robert Andrews Millikan  a montré que les résultats pouvaient être expliqués comme des multiples entiers d’une valeur commune (1,592 × 10^(-19) coulomb), qui est « la charge d’un seul électron ».

 

Le fait que cette valeur soit un peu inférieure à la valeur moderne est probablement dû à l’utilisation par Robert Andrews Millikan d’une valeur inexacte pour la viscosité de l’air.

                                                                                 e =  1,602176634 x 10^(-19) coulomb

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